La chorégraphe poursuit l’exploration métaphorique de l’univers et de l’écologie sociale des grandes oies des neiges. 73° nord est une chorégraphie de 60 minutes pour 7 danseurs qui explore l’intimité de la couvée, de la naissance et de l’éclosion en opposition aux forces puissantes de la lutte pour la survie, du dépassement de soi et de l’ouverture sur le monde. La conception sonore originale de Pierre Marc Beaudoin vient épouser le riche visuel.
Comme une odeur de varech, une merveilleuse leçon de danse en plein air, avait attiré 750 spectateurs à son unique représentation in situ. La première partie avait été assurée par la danse intégrée de Corpuscule Danse, la compagnie de France Geoffroy.
Ce spectacle, inspiré par le fleuve et qui met en scène trois danseurs, deux danseuses et quatre figurantes, ne demande qu’à être dansé sur l’infini de l’horizon d’autres lieux. La trame chorégraphique est celle d’un voyage initiatique aux confins de l’enfance et explore l’univers métaphorique du jeu originel. Les danseurs se prêtent au jeu du «faire comme si» et s’amusent à réinventer le monde; ils deviennent bêtes fluviales, êtres surnaturels et oies sauvages.
Un voilier d'oies sauvages traverse le bleu du ciel. Grandes voyageuses de l'éternité, leur arrivée annonce pour la chorégraphe l'effervescence du printemps. L'automne, leur départ à la frontière de l'hiver, sera un prélude au repli vers l'intérieur et le monde de l'intime.
Chorégraphie d’ombre et de lumière, fervent plaidoyer pour la paix et la liberté, l'œuvre métaphorique explore le côté obscur de la mémoire de l’eau, de la mémoire humaine.